Ce matin, démarrage de la voiture. Elle ne veut rien savoir. Après la réparation de la durit de la pompe à essence, je me dis qu'il faut insister un peu. J'y laisse ma pauvre batterie...
Allez hop! Assistance respiratoire!
Rien à faire, elle ne se réveille plus. Çà commence à me les...
Ni une ni deux, je décide de nettoyer le carburateur.
Après avoir deviser les 5 vis du dessus (flèches rouges), il faut faire attention à ne pas tirer comme un sot, au risque de déchirer le joint.
Tapoter sur le coté avec le cul d'un tournevis désolidarise l'ensemble, et ensuite on soulève délicatement le haut-carburateur.
On retire délicatement le joint sans l'abîmer.
Ensuite, le nettoyant pour frein s'avère terriblement efficace également pour les carburateurs!
Mais au fait, comment marche un carburateur???
Un carburateur ressemble à un vaporisateur de parfum ou encore de produits ménagers. La circulation du gaz (ou deair) l' dans la partie supérieure met en dépression le liquide qui se trouve dans le réservoir, en dessous. Il est alors aspiré et finit par se mélanger au gaz.
Il se divise en trois parties principales:
- Une cuve pour stocker une petite quantité de combustible avant qu'il ne soit mélangé à l'air.
- Un système de régulation pour le débit d'air.
- un système de contrôle de la quantité de carburant qu'il faudra mélanger à l'air.
Première fonction :
La cuve de stockage (G) est munie d'un système de robinet automatique très simple, destiné à y maintenir un niveau constant. Ce premier système participe à la continuité de la proportion air/essence ou, en termes plus scientifiques, du mélange carburant/comburant.
Il s'agit d'une sorte de bouée nommée "flotteur" (F), qui monte et descend avec le niveau de l'essence contenue dans la cuve. Ce flotteur (F) commande plus ou moins directement une espèce de soupape, le "pointeau", placé à l'endroit ou l'essence pénètre dans la cuve du carburateur.
Lorsque le niveau descend, le pointeau (E), solidaire du flotteur, libère le passage de l'essence vers la cuve. Le niveau remonte, le couple pointeau/flotteur suit toujours, jusqu'à commander la fermeture de l'arrivée d'essence. Ainsi, de montée en descente, au fil des consommations plus ou moins importantes du moteur, le niveau de l'essence dans la cuve reste constant.
Deuxième fonction :
Contrôler le passage de l'air vers le moteur. On utilise un barrage mobile commandé par le câble de la poignée de gaz,
une sorte de guillotine qu'on appelle le "boisseau" (B) et qui coulisse de bas en haut, dans le conduit de passage de l'air (D).
Troisième fonction :
Il doit assurer et réguler le passage de l'essence contenue dans la cuve, vers l'air en train de s'engouffrer dans le moteur par le conduit (D). C'est le rôle du "puits d'aiguille" (C) en liaison avec "l'aiguille"(A).
Une cheminée située verticalement au-dessus de la cuve assure le passage vers le "venturi" (D), dans lequel l'air aspiré par le moteur crée une dépression qui "suce" l'essence au passage.
La taille du passage d'essence doit pouvoir varier, pour accorder le débit de l'essence à celui de l'air. Fonction assurée par l'aiguille (A), solidaire du boisseau (B); qui se déplace de bas en haut, au centre du puit d'aiguille (C). A mesure qu'elle se soulève, sa forme conique, libère un passage de plus en plus important entre elle et le puit d'aiguille.
Les deux variations du débit carburant/comburant sont correspondantes puisque l'aiguille (A), accrochée sous le boisseau (B) se déplace exactement en même temps et de la même manière que lui.
Ainsi présenté, le carburateur apparaît comme une machine fort simple. En fait, de nom- breux systèmes périphériques viennent affiner le dosage à différents moments...